Depuis janvier 2009, Robert Bichet a été invité à donner des cycles de Conférences sur la Musique du XXe siècle par l'Université du Temps Libre d'Issoudun.
Le conférencier qui n'en était pas à son galop d'essai, puisque comme vous le verrez dans la partie "biographie" il avait déjà donné plusieurs conférences notamment dans le cadre du Salon Européen du Timbre à Paris, insista pour localiser ses interventions au petit auditorium de la "Boîte à Musique" d'Issoudun, histoire de pouvoir à loisir profiter des installations acoustiques locales, de la présence des instruments du Conservatoire et de l'aide du technicien du son Bruno Robin.
Voici le prospectus indiquant ce cycle de conférences ainsi que l'atelier de travail censé l'accompagner.
Pour sa première Conférence, Robert frappa très fort... Il était revenu à ses premières amours - Olivier Messiaen - , et avait décidé rien moins que d'apporter le matériel de percussion du Conservatoire pour pouvoir montrer la richesse de l'instrumentarium de ce génial compositeur (dont il était lui-même capable d'assurer la démonstration, avant de faire écouter les extraits musicaux où apparaissaient ces timbres), ainsi que d'inviter Francesca Paderni, toujours prête à descendre de sa demeure d'Achères puisque ses origines sont creusoises, pour donner des exemples musicaux directement avec ses ondes.
Voici donc la scène qui s'offrit aux spectateurs éblouis, tandis qu'une céleste musique tirée de la Turangalîla-Symphonie accueillait leur entrée.
Bientôt Robert se livrait à l'inventaire détaillé de tous ces instruments aux timbres riches et méconnus...
...Et complétait l'analyse des pièces maîtresses du grand compositeur par l'écoute des thèmes joués en direct par Francesca Paderni (voir ici) sur ses ondes (l'instrument de prédilection d'Olivier Messiaen).
Son enthousiasme (comme son émotion) si communicatif plongèrent bientôt l'assistance dans une communion où, comme il l'avait promis, la musique seule devint le centre évident du discours, sans que quiconque ait besoin de posséder la moindre formation préalable.
Enfin la complicité indéfectible de Bruno Robin qui avait longuement préparé les séquences d'écoute avec Robert assura une clarté délicieuse à l'ensemble.
C'est ainsi que Robert, plébiscité dès sa première intervention, vit le cycle de ses conférences non seulement passionner le public Issoldunois (qui se fit passer le mot par le bouche à oreille), mais encore être reconduit pour l'année 2010, puis 2011.
Non seulement il distribua des listes des extraits musicaux découverts lors de chacune de ses présentations, mais en plus il se décida à en graver les enregistrements sur CD pour permettre à ceux qui ne trouvaient pas les disques (et finalement c'était inévitable car il réussissait à chaque fois à faire découvrir des musiques presque inédites !) de pouvoir réécouter paisiblement tout ce qu'ils avaient pu entendre dans la soirée.
(cliquez pour agrandir ce programme)
Pour étoffer un discours d'abord centré sur des personnalités, il ouvrit peu à peu ses sujets à des généralités, comme "les transports dans la musique du XXe siècle". Mais nous y reviendrons, en parlant des conférences de l'année 2010 et de celles projetées pour 2011.
L'atelier de création suivit immédiatement. Il fera lui aussi l'objet d'un prochain article.